Psychogénéalogie.
Psychogénéalogie, Guérir les blessures
familiales et se retrouver soi. Paris, Payot, 2007.
[Livre sur le transgénérationnel,
les secrets de famille et le fatras familial à gérer].
La psychogénéalogie clinique permet de se
réapproprier son histoire personnelle et familiale, de mieux s’inscrire dans une
lignée et une légende, et de mettre de l’ordre dans le « chantier » laissé par
nos anciens, ses « mal morts » et « mal-a-dit ».
Elle ouvre des possibles : maintenir les loyautés qui nous conviennent, déposer
le fardeau des erreurs, souffrances, plaies et « fautes » du passé, accepter
qu’il peut y avoir du mauvais, des hontes et des non-dits, des drames non
résolus dans notre famille, mais aussi du bon à retrouver; et prendre du recul
avec tout cela. Pour vivre, enfin, sa vie à soi…
Psychothérapeute, groupe-analyste et psychodramatiste de renommée
internationale, professeur émérite à l’Université de Nice, inventeur du mot «
psychogénéalogie », Anne Ancelin Schützenberger a écrit ce livre comme un
complément au célèbre Aïe, mes aïeux !
Elle y aborde l’essentiel de ce qu’il faut savoir sur les loyautés familiales
invisibles, le syndrome d’anniversaire, la mémoire du corps, ou encore la
meilleure façon de tracer clairement un arbre généalogique signifiant.
Elle aide à se poser les bonnes questions pour vivre et non plus survivre,
pointe les pièges à éviter, et ouvre le chemin qui permet d’aller butiner dans
le jardin familial.
Avec Aïe, mes aïeux !, l’inventeur de la
psychogénéalogie définissait scientifiquement les bases théoriques de l’approche
transgénérationnelle. Ce livre-ci, conçu pour un large public, en offre le
versant pratique. C’est la première fois que l’auteur, qui a l’avantage d’être à
la fois universitaire, chercheur et praticien de grande expérience, donne les
outils pour effectuer soi-même cette quête, explique dans quels pièges il ne
faut pas tomber, aide à se poser les bonnes questions et à emprunter le meilleur
chemin sans perdre de temps.
Composé de brefs chapitres, agrémenté d’encadrés et, si nécessaire, de schémas,
s’appuyant autant sur des cas cliniques que sur des éléments autobiographiques,
ce livre aborde avec clarté et simplicité l’essentiel de ce qu’il faut savoir
sur les loyautés familiales invisibles, le syndrome d’anniversaire, les effets
de l’histoire nationale sur la vie privée, la mémoire du corps, la névrose
familiale, le poids des prénoms et des lieux, ou encore, plus prosaïquement, la
bonne manière de faire un arbre généalogique commenté.
Il montre enfin que la psychogénéalogie est un merveilleux moyen de mieux se
connaître soi-même, d’acquérir indépendance et autonomie - bref, de devenir
adulte.