La Descente
Le deuil commence par le choc de la
perte.->
La Perte : Si
le moment de la perte n’est pas perçu le travail de deuil ne peut pas
s’engager
Le Déni : Cette étape est d’autant plus fortement
ressentie que l’attachement est rompu de façon soudaine, inattendue
(« c’est n’est pas possible, pas moi, pas maintenant »)
La Colère : Va du ronchonnement accusateur à la fureur
(« ce n’est pas juste », « ils n’avaient pas le droit »)
La Peur : Peur pour soi ou peur pour les autres, peur
ponctuelle ou angoisse globale. Le monde apparaît comme une source de
dangers insurmontables.(« qu’est-ce que je vais devenir, comment vais-je
faire face » Ici apparaît le problème de mobilité
La Tristesse : Etape décisive et difficile pour affronter
la réalité car on prend conscience que ce qui a été fait a été fait et
qu’il n’y a plus rien à faire
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Courbe des étapes du deuil
(inspirée des travaux d'Elisabeth Kübler-Ross)
Graphique amélioré par Evelyne Bissone Jeufroy |
La Remontée : On sort de l’impasse, l’espoir
renaît
L’Acceptation : « C’est dur mais c’est ainsi et je
vais continuer à vivre le mieux possible. » Dans cette démarche
d’acceptation, c’est la personne qui vit le deuil qui passe au premier
plan et non plus l’objet du deuil
Le Pardon : Pardon à soi-même, renoncer à l’illusion de
la toute puissance, ne plus se laisser envahir par la culpabilité. Ensuite
vient le pardon aux auteurs de la perte
Quête du sens : ou le cadeau caché : « grâce au deuil
j’ai pu... » Il s’agit de reconnaître et d’accepter que le deuil a permis
de faire des choses non envisageables dans l’ancienne situation.
La Sérénité : (accès au nouvel attachement) : La personne
a fait la paix avec ce moment de vie sans excès d’émotion. Elle vit dans
l’ici et maintenant et ce qui lui arrive aujourd’hui a plus de
retentissement que le passé. Si un nouveau projet se dessine, la personne
est capable d’y adhérer.
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