Tableau Statistique
| Perte du père | Perte de la mère |
Echantillon | 82 | 65 |
Coïncidences obtenues | 9 | 14 |
Coïncidences attendues | 10.56 | 7.08 |
Erreur standard | 2.99 | 2.37 |
Déviance normale | -.33 | 2.143 |
Probabilité | NS | .032 |
Coïncidences entre l'âge du patient au moment de la perte du parent et l'âge de l'aîné des enfants au moment de la première admission du patient dans une institution psychiatrique (de femmes ayant perdu leur mère entre deux et quinze ans).
Les coïncidences entre l'âge du patient au moment de la perte (décès) du père et l'âge de l'aîné des enfants du patient lors de la première hospitalisation peuvent être dues au hasard, celles avec la pêne de la mère sont statistiquement significatives à .032.
On pourrait donc émettre l'hypothèse d'une identification inconsciente des parents avec leurs enfants.
* Corrigé pour la continuité, selon les tables fournies par Lincoln E. Moses.
Hilgard Joséphine, Newman Manha (1961), « Evidence for Functional Genesis in Mental Illness : Schizophrenia, Dépressive Psychoses and Psychonevroses, J. Nerv. Mental Dis., 11, 12, 13.
Commentaires
La transmission familiale est souvent consciente, claire, parlée : liens intergénérationnels. Elle est trop souvent involontaire, inconsciente, biaisée, cachée, tue, déformée et liée au secret, au non dit.
"C'est pour ton bien", le secret de la 1"" génération est ignoré de la 2e génération, qu'il met un peu mal à l'aise : c'est enfoui comme dans une "crypte" et devient comme un "fantôme" ; hantise, quête, souffrance, cauchemars, maladies graves, accidents d'anniversaires... Le secret se manifeste indirectement à la 3e génération et souvent pendant plus d'un siècle, en liens transgénérationnels...
"loyauté familiale invisible" II se traite par la "parole vraie" et par la psychothérapie liée à la psycho-histoire familiale et à ses faits réels ou imaginaires et par des actions symboliques réparatrices, qui permettent de finir les "taches inachevées" (deuil en particulier) de clore les "Gestalt" et donc d'arrêter les répétitions douloureuses ou nocives.
.........
Notre vie à chacun est un roman. Vous, moi nous vivons
prisonniers d'une invisible toile d'araignée dont nous sommes aussi l'un des
maîtres d'oeuvre. Si nous apprenions à notre troisième oreille, à notre
troisième oeil, à saisir, à mieux comprendre, à entendre, à voir ces
répétitions et ces coïncidences, l'existence de chacun deviendrait plus
claire, plus sensible à ce que nous sommes, à ce que nous devrions être. Ne
pouvons-nous pas échapper à ces fils invisibles, à ces 'triangulations', à
ces répétitions ?.
p.13 "Aïe mes aïeux ! "
Translated into English,