Terre/mer.
En voiler, le
confort est plus grand, l'équipement plus
conséquent, mais le travail à bord et la navigation sont bien plus
astreignants que dans les groupes terrestres. Plusieurs jeunes éprouvaient ces divers
types d'expérience et s'en enrichissaient ; mais peu des adultes accompagnant les groupes purent le faire : on ne peut
abandonner
son navire, ni à l'inverse se charger d'un voilier si l'on n'en a pas
la pratique.
Une
rotation d'adultes, tous formés aux différentes modes d'itinérance (y
compris la voile) aurait été envisageable, mais pas forcément
souhaitable, obligeant à une planification rigoureuse de l'année, à
une redistribution plus fréquente des équipes, à des zones d'évolution
proches les unes des autres, faisant perdre au groupe un sentiment
d'indépendance, d'aventure bien à soi. De plus, la mer est un monde que n'importe qui n'a pas envie de choisir...
Tout ceci, ajouté aux
divergences d'optique éducative, créait des différences grandissantes entre les groupes.